Ce billet se veut une suite à ce que j’avais un peu entamé, en parlant de la course durant l’hiver, et aussi parce que plusieurs personnes m’ont posé des questions, ou m’ont fait des commentaires suite à celui concernant l’équipement et les vêtements, et concept de multicouche.
Juste avant de parler du thème « Prendre le temps de s’arrêter », et pendant qu’il y a un regain d’hiver, parlons un peu de confort, et de comment cela aide à rendre l’expérience cool. Pour mettre un peu en contexte, disons que je jase avec pas mal de monde depuis que j’ai commencé mon aventure, via aussi le blogue, et il en ressort qu’une des difficultés est de garder l’intérêt pour l’activité physique.
Vous le savez maintenant 😉 : Pour moi, une des façons de garder mon intérêt, c’est de rendre l’expérience l’fun, agréable. Le confort est quelque chose d’important à mon avis. Les vêtements et la musiques sont, en ce qui me concerne, les grands ambassadeurs de l’expérience positive . Quand c’est positif, j’ai envie de le refaire; l’équation a bien du sens pour moi. Et vous ?
L’été pour la course, Je porte un t-shirt, des bas et des running shoes, et c’est tout; pas besoin de plus, et ce n’est pas encombrant. Par contre, quand arrivent les températures plus froides, et que l’on doit se couvrir, ça se corse un peu. Si on en met trop, c’est encombrant, ce n’est pas confortable, et on a trop chaud, et l’inverse n’est pas beaucoup mieux. Le choix de ce que l’on porte devient, selon moi, un élément important.:-)
Concernant les vêtements
Quand j’étais jeune, pour le sport, ce n’était pas compliqué : c’était le coton ouaté. Aujourd’hui, on le sait, Il n’y a pas pire pour certaines activités. J’ai introduit la notion de couche de base+coquille, mais en réalité, je ne suis pas spécialiste, alors j’ai plutôt tenté de trouver des liens qui informent sur le multicouche. Je vous invite à les consulter. N’ayez aucune crainte, si quelques-uns des liens pointent vers des commerces précis, le contenu n’est pas à caractère « ventes de marques » en particulier.
Mon «kit » de course d’hiver
Comme je ne suis pas spécialiste, je ne peux que vous partager ce que je fais. Alors, voici ce que je porte ces temps-ci, et jusqu’à -15℃ de température ressentie. Merci d’être indulgent pour les photos, j’utilise mon cellulaire tel quel. 😉
Photo 1
- Collant coupe vent, mais pas molletonné. Il ne s’agit pas de pantalon de ski de fond, mais bien d’un collant avec coupe-vent. S’il fait plus froid que -15 ℃ de ressenti, j’y vais avec le pantalon de ski de fond.
- Bas en laine de mérino
2- Haut – couche de fond
- Gilet manches longues en laine de mérino. Il doit être ajusté, car il doit retirer la transpiration de la peau.
Photo 2 –
Avec capuchon :
Couche intermédiaire :
1-Haut
- Chandail isotherme avec capuchon. Son rôle est de faire aérer, tout en gardant au chaud. Si jamais j’en ai besoin, le capuchon devient utile, et il a les mêmes propriétés qu’au niveau du torse, mais pour la tête.
- Bof (cache-cou) en laine de mérino. Si c’est très humide et plus froid, je risque fort de le mettre devant ma bouche pour réchauffer l’air avant de le respirer.
Photo 3 –
La couche finale
- On y ajoute la 3e couche qui se trouve à être ma « coquille ». On fait bien arérer, et on protège les deux couches précédentes. Il peut donc être intéressant qu’elle soit aussi imperméable.
- Gants et tuque. Ces deux éléments doivent être assez chauds, mais ils doivent aussi être en mesure d’évacuer la chaleur; il y en a beaucoup qui se perd aux extémités, c’est bien connu.
Je suis prêt à partir comme ça, et c’est bon jusqu’à environ une température ressentie de -15℃. Si plus froid que ça, je changerais le collant pour un pantalon de ski de fond, je mettrais une deuxième couche intermédiaire ou peut-être même juste un Dry-Fit, puis une coquille pour terminer.
Vous remarquerez la couleur de ma coquille, et j’en vois qui doivent sourire. 😉 Comme je cours en fin de journée et que la lumière du jour descend vite, je choisis des couleurs voyantes, car je cours dans les rues près de chez moi, et permettez-moi de vous dire que les automobilistes ne nous voient pas toujours si on ne porte pas ce genre de couleurs.
Il m’arrive même de courir à la noirceur, alors je mets ceci autour de mon bras (du coté où passent les voitures). Il s’agit d’une courroie qui contient une lumière rouge qui « flashe » Au départ, c’est fait pour les vélos, mais porté autour du bras, ça fonctionne vraiment bien. Pour une douzaine de dollars, je suis visible! 🙂
Prochain billet, on parle de prendre le temps de s’arrêter, et de l’arrêt causé par la grippe.
Philippe, t’es tout petit!! Ça te va vraiment bien! Mille bravo pour ton cheminement, c’est absolument extraordinaire 🙂
J’aimeJ’aime
Merci Karin! C’est vraiment gentil. 🙂
J’aimeJ’aime